dimanche 5 juillet 2009

Un soir à Paris


Hier soir, j'ai laissé ma famille à la Comédie Française -où on donnait IL Campiello de Goldoni- et je suis allé me balader dans le quartier avec le chien.

Ce qu'il y a de bien quand vous promenez un chien, c'est que les gens pensent que vous habitez dans le coin. Moi qui ai quitté Paris il y a vingt ans, j'ai eu l'impression ce soir-là d'être encore chez moi. J'ai renseigné un tel sur telle rue, taillé un bout de gras avec un couple et un lévrier, salué quelques dames en passant qui ont trouvé que j'avais un beau... Labrador.

A part ça, le périple a commencé avec les galeries du Palais-Royal et son jardin, puis la pyramide du Louvre, la cour carrée, les quais sous le pont des Arts, un bistrot que j'aime bien: Le Corona, situé en face le Louvre et qui joui d'une belle vue, quoiqu'un peu bruyant à cause du carrefour ouvrant vers la rue de Rivoli, la rue Saint-Honoré, les Halles, la rue Saint-Eustache et sa petite rue avec ses boutiques Agnés B. , une autre rue dont j'ai oublié le nom où se trouve un bistrot corse formidable (bière et vins du cru, beignets de fleurs de courgettes, lonzo et tutti quanti!),

la rue Croix des Petits-Champs, la place des Victoires, la rue Vide-Gousset, la rue Vivienne, la rue Molière (où l'on trouve un des plus anciens restaurants japonais de Paris, Tanaka), puis retour à la Comédie-Française et pause au Café de la Comédie, juste en face du Théâtre, avec ses petites tables sur le trottoir et ses touristes qui vont et viennent et qui me rappellent combien, il y a des années de ça, je passais des nuits entières à me promener dans Paris, parfois jusqu'à l'aube, croyant trouver l'aventure dans les yeux d'une belle inconnue comme Breton dans Nadja, prénom russe qui signifie ESPERANCE.

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