mardi 26 mai 2009

La peur du gendarme


Lu dans la presse: un gendarme de 43 ans émascule l'amant de sa femme.

Sur le thème du trio infernal, je choisis le mari éploré. Fallait-il donc qu'il soit malheureux pour en arriver là! Et quand bien même... Est-ce que ça valait vraiment la peine? Si ce type avait lu ou vu une bonne pièce de boulevard, il aurait peut-être pris les choses autrement. Seulement voilà, quand on est gendarme, on n'a pas trop le temps de lire; il faut veiller au grain.

Les journaux ne disent pas ce qu'est devenu l'objet du délit. L'a-t-on mixé dans le hachoir à viande? L'a-t-on grillé au barbecue, façon merguez cramée, en compagnie de quelques potes avinés et rigolards? Ou bien, une main secourable l'a-t-il recueilli sur la chaussée et l'a porté dans une poche de glace jusqu'à l'hopital le plus proche? Le mystère demeure. Il faut peut-être lancer un avis de recherche.

Quoi qu'il en soit, je n'aimerais pas être à la place de la victime. Pour se reconstruire après un truc pareil, il faut tomber sur un psy... qui en a! A la limite, vu l'ampleur des dégâts, c'est peut-être le moment de changer de sexe. Freud ne disait-il pas que les femmes n'ont pas de pénis?

Du reste, c'est peut-être pour cette raison que notre pauvre gendarme n'a pas puni la sienne. Mieux même: son geste la désigne comme la victime de son queutard d'amant. En émasculant ce dernier, le gendarme aura su au moins protêger son épouse: geste salvateur et citoyen, que ne renierait pas le dernier des talibans.

A part ça, je crois que je vais arrêter de jouer aux gendarmes et aux voleurs. J'ai trop peur pour mes couilles!

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