jeudi 30 avril 2009

Cochonailles en danger!


Pauvres cochons! Voilà qu'ils donnent la grippe maintenant. Et que dire des cochonailles? Sont-elles grippées elles aussi? Que vont devenir les salaisons d'Auvergne, les boudins du Perche (je parle de charcuterie, bien évidemment), les rosettes de Lyon, les saucisses de Strasbourg? Vont-ils être grippés eux aussi? Du reste, à quoi reconnaît-on un saucisson grippé? Est-ce qu'il éternue? Faut-il prendre sa température? L'emmener illico aux urgences?

Je lance un appel à la population: si vous rencontrez une pauvre saucisse grippée ou un Knacki qui se promène le nez plein et les oreilles bouchées, faites ce geste salvateur: couvrez-les d'un masque chirurgical et signalez-les au médecin le plus proche (à défaut, au charcutier du coin).

Pour le reste, faites comme moi. Si vous êtes grippé, restez au lit. Et si vous êtes mort, eh bien... restez aussi au lit. C'est plus sûr.

1 commentaire:

  1. La semaine dernière, j'étais à Ségovie, dont la spécialité est le cochinillo, le cochon de lait. J'ai mangé une patte entière (de devant). A lire la presse, je comprends bien que j'ai fait une folie, et si l'on pense qu'en Espagne on parle la même langue qu'au Mexique, voilà qui aggrave considérablement les choses. Je me sens déjà tout faible, j'ai un peu mal à la tête: ce n'est sûrement pas un hasard. Je crois qu'il vaudrait mieux que je n'approche personne la semaine prochaine et que mes collègues de travail, pour préserver leur santé (rien n'est plus précieux) s'organisent pour se répartir mes tâches.

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